
Fils d’Emmanuel Langlois, Lieutenant de vaisseau, est mort en mer pour la France en 1917.
Il fait ses études au lycée de Brest puis au Prytanée militaire en 1928. Il prépare ensuite l’Ecole navale où il se présente, ainsi qu’à Saint-Cyr, en 1931. Reçu aux deux concours, il choisit Saint-Cyr (promotion Tafilalet) d’où il sort sous-lieutenant.
Xavier Langlois sert d’abord comme lieutenant dans un Régiment de Tirailleurs sénégalais à Toulon avant d’être affecté en Afrique, au Dahomey. De 1935 à 1937, il commande un groupe méhariste au Niger puis, après un retour d’un an en métropole, il repart, en juillet 1938, commander un nouveau groupe méhariste au Tchad. C’est là que le surprend l’armistice de juin 1940.
Il participe à la campagne de Syrie au cours de laquelle il est blessé par balle.
A l’automne 1941, il reçoit pour mission de former un nouveau bataillon, le Bataillon de Marche n°11 (BM 11), qu’il ne quittera plus.
Le commandant Langlois à la tête du BM 11 monte en première ligne avec ses hommes pour assurer la défense rapprochée du Caire puis d’Alexandrie ; il combat ensuite à El Alamein puis participe, au printemps 1943, à la campagne de Tunisie à la suite de laquelle il est cité à l’ordre de l’Armée.
En avril 1944, après s’être réarmé et réorganisé, le BM 11 s’embarque pour l’Italie avec l’ensemble de la 1ère Division française libre. Au Garigliano, Xavier Langlois est de nouveau blessé. A Bagno-Reggio, il conduit ses hommes à l’attaque d’une importante position ennemie, atteignant ses objectifs d’un seul élan et conservant le terrain conquis en dépit des violentes réactions adverses.
En août 1944, il débarque en Provence et se bat à Toulon, remonte la vallée du Rhône et de la Saône jusqu’à la région de Belfort et du Ballon d’Alsace.
Le 23 novembre au matin, un officier du BM 11 est fait prisonnier au cours d’une liaison. Lorsque, l’après-midi même, Xavier Langlois apprend que le prisonnier se trouverait dans une ferme isolée avec quelques gardiens, il décide de partir immédiatement avec le peu de personnel disponible qu’il a autour de lui. Arrivé à la ferme de Fennematte près de Giromagny, le groupe se heurte à une forte résistance ; les pertes sont sévères : parmi elles, on relève le lendemain le corps du chef de bataillon Langlois.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Rougemont dans le Doubs.
Métier : officier terre
Grade : chevalier
Date d’obtention du grade : 29/08/1944
Date de naissance : 24/08/1911
Lieu de naissance : Le Relecq-Kerhuon
Date de décès : 23/11/1944
Lieu de décès : Giromagny 88
Compagnon de la Libération – décret du 4 juillet 1944
Croix de Guerre 39/45
Médaille de la Résistance avec rosette