charles alexandre victor ymbert

Maire de Brest de 1820 à 1821, président du Tribunal de Commerce, conseiller général du Finistère.

Installé à Brest à l’époque de son mariage (an VIII), il y est employé du payeur de la guerre et rapidement il s’établit négociant mais n’est plus qualifié que de propriétaire dès 1819.
Il entreprend également une carrière politique. Il part pour Quimper, durant les Cent Jours, il y est conseiller municipal et selon l’administration « …à cette fâcheuse époque il s’est concilié l’estime de tous les partis par sa conduite ferme et sage, et par la prudence avec laquelle il a su prévenir tous les excès ».
En 1817 il entre au conseil général du Finistère: « …marié, deux enfants, négociant depuis toujours, revenu 8000 F, recommandé par la préférence de son Excellence… ». Il est réélu en 1830 et conserve cette activité au moins jusqu’en 1840. En 1818 il se présente à la députation mais n’est pas élu ayant des opinions modérées entre les partis extrêmes, « …mais il est probable qu’il sera un jour l’un des députés de ce département… », ce qui ne sera jamais le cas. Il semble être revenu à Brest fin 1819 et entre au conseil municipal. Il est en 1820 le candidat officiel de l’administration pour la place de maire vacante depuis plusieurs mois: « …il est un homme capable et qui a toutes les qualités pour faire un bon maire…la seule objection contre ce choix…c’est qu’il n’est domicilié à Brest que depuis 5 mois et qu’il est à craindre que les habitants ne le regarde comme étranger; mais dans la disette de candidat il parait nécessaire de s’arrêter à ce choix. …un des hommes les plus distingués en ce département par son esprit, par ses connaissances et la sagesse de ses principes…il est propriétaire et capitaliste, il est indépendant par sa position, sa vie retirée et livrée à l’étude.
Il a fait paraitre en 1818 un ouvrage sur l’amortissement qui a souvent été cité avec éloge… » (note du ministère de l’Intérieur). Il est donc nommé maire le 21 mars 1820 mais éprouve très vite des difficultés dans sa tâche et est démissionnaire en août arguant que sa position n’est pas assurée à Brest étant trop peu connu et sa fortune insuffisante (10 000 F de revenu) que cet emploi lui prenait tout son temps et qu’il n’était pas assez secondé. Son remplaçant est nommé début 1820. Il reste au conseil municipal et est réélu maire le 24 décembre 1830 « recommandé au choix de son Excellence le ministère de l’intérieur », il est dit avoir 14 000 F de revenu. Il quitte le conseil municipal vers 1840.
Juge au tribunal de commerce dès 1820 et élu président le 15 mai 1834.
A plusieurs reprises (5 lettres de 1825 à 29) il intervient pour faire obtenir de l’avancement à son gendre Jean Louis Célestin auprès, entre-autre, d’un ami de la famille MALHERBE le baron HALGAN, amiral, qui le connait « depuis plus de 30 ans » (en 1825): « …j’ai pu me convaincre à mon dernier voyage à Paris que sa mémoire était loin d’être infidèle » « …Honorez d’une réponse l’homme qu’il y a peu de temps vous avez accueilli et présenté chez vous comme un de vos anciens amis…je suis venu (à Concarneau) passer quelques jours auprès de ma belle-mère que la mort de Mr de MALHERBE plonge dans le chagrin, je vais en partir pour me rendre auprès de mon gendre et de ma fille » (6 octobre 1825); »… son dévouement aux Bourbons est chez lui de famille et d’éducation » (lettre de 1825). Dans les mêmes circonstances le comte Dumas intervient en 1830: « …le beau-père de Mr de Grainville est maire de la ville de Brest et l’un des citoyens les plus considérés… ».
Métier : elu
Grade : chevalier
Date d’obtention du grade : 11/03/1831
Date de naissance : 1773-09-03T00:00:00
Lieu de naissance : paris
Date de decès : 15/12/1854
Lieu de decès : brest