Sortie annuelle de la section le 7 mai 2013

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Une trentaine de légionnaires ont participé, dans les montagnes d’Arrée, sous le soleil, à la sortie annuelle de la SMLH 29N, organisée autour de deux activités: la visite de l’enclos paroissial de Saint Herbot près d’Huelgoat et la présentation de la centrale nucléaire de Brénilis.

De l’enclos paroissial de Saint Herbot, blotti majestueusement au fond d’une vallée, nous pouvions distinguer un minuscule sanctuaire à l’horizon, juché sur une croupe de la montagne: Saint Michel de Braspart. Michel, comme chacun sait, est le chef de la milice céleste. Herbot quand à lui, illustre inconnu par la plupard des participants, est le saint patron des bêtes à cornes et de leurs maitres. De tout temps, d’importants pardons et foires ont lieu et se tiennent encore sur ce site.

Le calvaire en kersanton, de l’avis des historiens d’art sacré, serait le plus beau de tous les calvaires bretons. Parler de calvaire breton serait d’ailleurs un pléonasme assurent ces mêmes savants, puisque tous les calvaires constitués de « croix à personnages » sont bretons.
La chapelle de style gothique flamboyant, reconstruite au 16ème siecle sur le site d’une église détruite pendant la guerre de succéssion au 14ème, est admirable par sa tour sans flèche qui lui donne un air de cathédrale, par son porche orné des statues des apôtres, par son jubbé sculté dans un ensemble de pierres et de bois. Elle a mérité assurement de faire partie de la première liste des monuments français classés par Prosper Mérimée en 1840.

Dans l’aprés midi, nous avons été reçus dans la centrale nucléaire de Brénnilis en cours de démantelement, un de ces hauts lieux où l’on fait danser électrons, protons, neutrons et autres corpuscules réputés malfaisants pour l’homme, évoquant dans l’imaginaire de tout profane des catastrophes irréversibles figées dans ces deux noms que sont Tchernobyl et Fukushima. Les responsables de ce sanctuaire nous ont accueillis sans problème, nous épargnant mesures et controles de rigueur en de tels lieux. Pas de gants, pas de cagoules, pas de douches dépoluantes. et pour cause nous sommes restés au chaud dans une salle de conférence. Pendant un couple d’heures, un spécialiste « maison » nous a enchantés, un instructeur né tant étaient faciles et agréables à comprendre ses propos de haute volée scientifique.
Nous en sommes sortis rassurés. Certains marins sociétaires l’étaient déja. Comme l’a précisé notre président, l’amiral andré Le Berre, des centrales nucléaires de ce genre, il y en de même quelques unes dans nos ports militaires du Ponant et du Levant, mobiles il est vrai, invisibles aussi, mais elles sont bien là, et heuresement.

Et bien sûr entre ces deux activités passionnantes, un déjeuner fort apprécié nous a réunis dans une atmosphère trés amicale.

H.J. Turier